Une ville, comment ça fonctionne ? : Le budget

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Le budget de la Ville d’Évry-Courcouronnes est le document de référence qui prévoit les recettes et les dépenses de la commune. C’est un outil de prévision et de gestion indispensable au bon fonctionnement de la ville. Voyons cela dans le détail.

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Le budget de la Ville, comment ça marche ? 

Comme pour le budget d’un ménage, le budget d’une commune comprend les dépenses du quotidien qu’on appelle de « fonctionnement » et des dépenses d’acquisition ou de rénovation du patrimoine qu’on appelle « d’investissement ». 

Les dépenses de fonctionnement concernent la rémunération des personnels, l’entretien courant des équipements publics ou encore celui des espaces verts. 

Les dépenses d’investissements concernent les chantiers et travaux engagés pour moderniser les infrastructures, la voirie ou encore accroître l’offre en services publics, mais également pour rembourser la dette de la Ville.

Les recettes de la Ville 

Les recettes d’une Ville sont issues des impôts, des taxes, des dotations de l’État, des subventions diverses mais aussi de l’emprunt que contracte la Ville auprès d’une banque. Contrairement à l’État qui peut se permettre d’être déficitaire, le budget de la Ville doit être à l’équilibre en fin d’année, c’est-à-dire que les dépenses sont équivalentes aux recettes.

L’autofinancement : une marge de manœuvre pour investir

L’autofinancement, c’est l’argent qu’il reste une fois que toutes les dépenses de fonctionnement ont été payées. Cet argent supplémentaire peut par exemple être utilisé pour financer des projets d’investissement.

Le cycle budgétaire : quatre étapes pour planifier le budget de l’année à venir

La planification du budget pour l’année se déroule en trois étapes :

  1. Débat d’orientation budgétaire (DOB) : une discussion sur les grandes lignes du budget, qui a lieu en fin d’année n-1
  2. Vote du budget primitif (BP) : des décisions sur les dépenses pour l’année à venir, qui a lieu au cours du premier trimestre de l’année.
  3. Décisions modificatives : pour ajuster les crédits aux réalisations effectives de l’année, et pour tenir compte d’imprévus.
  4. Adoption du compte administratif (CA) : à la fin de l’année, un bilan pour voir si tout s’est passé comme prévu.